mercredi 28 février 2018

Neil Young: nouvel album live en vue

Là, au vu de la période chaotique que le Loner traversait alors, tout peut arriver!

Sortie en avril prochain.


mardi 27 février 2018

The Rolling Stones: retour du "No Filter Tour"

Comme prévu, 11 dates annoncées par le groupe pour l'été prochain, avec une date française le 26 juin à Marseille à l'Orange Vélodrome. Une prévente sera effective sur le site de Gérard Drouot Productions le 14 mars, mise en vente publique le 16 mars. Les tarifs devraient être les suivants:

- Carré or + No Filter pit: 287,50 € (ouille)
- Catégorie 1: 199,50 € (bobo)
- Catégorie 2: 155,50 € (j'ai mal)
- Catégorie 3: 122,50 € (aïe)
- Catégorie 4: 67,50 € (gros écart de prix d'un coup, c'est louche)
- Catégorie 5: 45,50 € (vus les tarifs des autres catégories, à se demander si ce n'est pas le tarif du parking!)
- Pelouse or: 144,50 € (on repart sur de bonnes bases)
- Pelouse: 78,50 €

Ca fait quand même très très cher le concert, surtout si Richards plante une note sur deux. Le trailer officiel de la tournée, prudent, ne contient d'ailleurs pas d'extraits sonores des concerts de l'automne dernier... Allez, on espère quand même que ce ne sera pas la tournée de trop...

lundi 26 février 2018

Jim Moginie: parution d'un EP

Le guitariste et principal compositeur de Midnight Oil, Jim Moginie, vient de publier un EP 4 titres, Perpetua. J'en conseille fortement l'écoute, car c'est certes très court, mais Moginie aborde en 20 minutes pas mal de styles différents: le rock cradingue ("Eternal love"), le Midnight Oil plus vrai que nature ("Bonfire" et "Moving trains") et surtout une magnifique ballade acoustique, "Words".

Pas de lien YouTube, en revanche vous pouvez l'écouter sur toutes les plate-formes de streaming, les liens sont ici.

dimanche 25 février 2018

La pépite du jour: Bee Gees - "Medley" (live 1989)

Le DVD de ce concert "One for all" datant de 1989 vient de sortir, et si l'on excepte quelques arrangements synthétiques parfois douteux et la coupe de cheveux de Robin Gibb qui devrait être interdite, c'est du tout bon. Et les frangins Gibb n'étaient jamais aussi bons que lorsqu'ils s'accompagnaient uniquement d'une guitare (ou presque, on va pas chipoter). Ecoutez cet enchaînement "New York mining disaster 1941" / "Holiday" / "Too much heaven" (l'attaque à trois voix...) / "Heartbreaker" / "Islands in the stream" / "Run to me", c'est à tomber par terre.


vendredi 23 février 2018

Indochine, Lyon, Halle Tony Garnier, 21 février 2018

Cela peut surprendre certains de mes fidèles lecteurs, mais oui, je l'assume, je suis un grand fan d'Indochine. La raison en est assez...irrationnelle: j'ai découvert ce groupe en 1991, au moment de la parution du best of Le Birthday Album 1981-1991. J'avais alors onze ans, et des titres comme "L'aventurier", "Miss Paramount", "Trois nuits par semaine"...pour ne pas dire tous les titres de l'album, m'avaient emballé. Refrains imparables, paroles à reprendre en choeur, un chanteur charismatique, bref, tout ce qu'il fallait pour plaire à un pré-ado.

Et depuis ce jour-là, j'ai suivi ce groupe. Dans leur traversée du désert des années 90, j'étais un des seuls à continuer à acheter leurs disques, sans aucun regret d'ailleurs (Un Jour Dans Notre Vie et surtout Dancetaria figurent parmi leurs plus belles réussites, sans parler du faux live unplugged Nuits Intimes). Je suis allé les voir en 1999 au Transbordeur devant 1.500 personnes lors d'un concert fantastique (quand je revois la set-list aujourd'hui, j'en bave encore...), bref Indochine était devenu une espèce de secret bien gardé. Le grand public les ignorait totalement, seule cette poignée de fans inconditionnels les suivait contre vents et marées.

Et puis "J'ai demandé à la lune" a tout changé. Le duo Nikola Sirkis / Olivier Gérard (alias Oli DeSat) aussi. Finies les mélodies hyper chiadées l'air de rien de Dominique Nicolas. Fini le rock anglo-saxon d'Alexandre Azaria (Wax). Finie l'electro-pop tubesque de Jean-Pierre Pilot (Dancetaria). Places aux grosses guitares sursaturées et aux morceaux, certes calibrés pour être des tubes et hyper efficaces sur scène, mais aussi très linéaires. Les salles ont grossi, drainant une armée de fans toujours plus importante, et pour certains d'entre eux limite flippants. Bien sûr, Nikola Sirkis tenait là une revanche éclatante sur tous ceux qui lui avaient craché dessus lorsque son groupe ne passait plus à la radio. Mais il avait aussi laissé en chemin une certaine légèreté musicale, ayant souvent recours à une production éléphantesque pour masquer des lignes mélodiques ayant une fâcheuse tendance à se répéter.

Toutefois, 13, dernier album en date paru fin 2017, a redonné espoir au vieux fan que je suis. Même si l'album était une nouvelle fois beaucoup trop long (cette manie de vouloir à tout prix faire des albums de 70 minutes...), il tenait vraiment bien la route et sa retranscription sur scène promettait beaucoup, surtout vu ce que Sirkis avait promis ("un spectacle renversant", mmmh mmmh...).

Nous voilà donc en ce froid mercredi de février dans la non moins froide Halle Tony Garnier. On pénètre à l'intérieur à 18h45, on fait scanner nos billets, et là coup de bol monstrueux, l'employée nous annonce que nous venons de gagner notre place pour faire partie de la fameuse "zone 13", cette zone placée à l'avant de la fosse et remplie par (à vue de nez) 200 à 300 spectateurs tirés au sort. Et bingo, ça tombe sur nous! Nous voilà avec nos petits bracelets, nos petites croix au feutre indélébile et hop, nous voilà à quelques mètres de la scène, côté Olivier Gérard. Et nous nous retrouvons donc au-dessous de cet espèce de cercle décomposé dont on se demande bien à quoi il va bien pouvoir servir.



20h: première partie assurée par Requin Chagrin. Trois gars, une fille, versant dans le côté "rock français des années 80". Sauf que tout le monde n'est pas Aline ni Fishbach. Si les musiques tiennent à peu près la route et que la guitariste a un excellent son de gratte (surtout en son clair), les paroles sont très pauvres, et surtout la chanteuse a un charisme proche du zéro absolu. Semblant complètement paumée sur scène, annonant sans conviction ses textes, et étant de surcroît pourvue d'une voix manquant singulièrement de personnalité, c'est peu dire que la pauvre paraît bien empruntée... A 20h35 ils quittent la scène.


A 21h, les choses sérieuses commencent. Les lumières s'éteignent, le zinzin du toit s'allume, et alors là... C'est le début d'une dizaine de minutes absolument éblouissantes. Le truc simule l'ouverture d'une station orbitale avec les bruits qui vont bien, l'effet est saisissant. Je ne sais pas trop ce que les gens situés dans les gradins de face ont pu en voir, mais quand on était situé en-dessous, c'était exceptionnel. Sans exagérer, au niveau show scénique en indoor, on n'était pas loin du The Wall remonté par Roger Waters au début des années 2010. Quand le groupe attaque "Black sky" derrière (à 4'14 sur la vidéo), c'est l'apothéose (en plus de ça le morceau est certainement le meilleur du dernier album). Quand on sait que la place était à 40 € en fosse, et quand on voit ce démarrage de concert, on se dit que Nikola Sirkis, même s'il a plein de travers, ne se fout pas de la gueule de son public.




Bon, alors par contre une chose: comme on était bien près, on a pu l'examiner sous toutes les coutures, et franchement, Sirkis en blond ça le fait pas du tout, surtout qu'il commence tout doucement à faire son âge (59 ans aux chanterelles mine de rien). Ca fait vieux qui veut rester jeune, et même s'il est encore hyper en forme physiquement, cette teinture ne lui va vraiment pas.

Derrière lui on a le groupe habituel, si ce n'est un nouveau batteur. Pour le reste, notons que le gratteux Boris Jardel a régulièrement sorti une Rickenbacker (la guitare de mes rêves...), chose qu'il n'avait à ma connaissance jamais fait auparavant. La tendance assez electro du nouvel album l'a également amené à jouer de temps en temps du pad électrique, ce qui avait le mérite de diversifier un peu le son du groupe.

Après cette magnifique entrée en matière, force est de constater que le groupe a fait un choix d'équilibre de set-list assez risqué et, à mon humble avis, pas hyper convaincant, en balançant, sur les 13 premiers titres du concert, 10 titres du dernier album. Ca fait beaucoup, et ça fait même trop  car, même si je persiste à penser que ce dernier disque est plutôt dans la moyenne supérieure de ce que le groupe a fait récemment, c'est quand même risqué d'attaquer un concert comme ça. Bien sûr, le light-show est hyper efficace comme sur "Station 13" et on passe malgré tout un bon moment, mais on reste un chouïa sur sa faim. Et comme à son habitude, Sirkis a un besoin quasi constant de ses prompteurs (et pas que sur les nouveaux morceaux!), mais bon, ça fait 40 ans que ça dure, on ne le changera pas maintenant... Et ses fins de phrases sont toujours...aléatoires, mais ça eut été bien pire!



Seules exceptions à ce déluge de nouveautés: "Adora", la toujours hyper efficace en concert "Alice & June" et bien évidemment "Tes yeux noirs", enfin en version électrique, et pendant laquelle Sirkis fend littéralement la foule pour aller taper des bises et serrer des paluches. A noter que certains fans étaient quasiment en état de choc ou de transe après avoir touché / embrassé Sirkis, ce qui rejoignait le côté flippant que j'évoquais tout-à-l'heure...

La deuxième partie du concert va être en revanche beaucoup plus équilibrée et, de ce fait, beaucoup plus convaincante. D'abord une vieillerie que j'adore, "A l'assaut (Des ombres sur l'ô)", sur l'intro de laquelle Sirkis joue des percussions...ce qui le fait planter son attaque de couplet, le micro étant placé trop loin!!! On sent que ce sont les premières dates, y'a des réglages à faire...


Le medley qui va bien ensuite: "Canary bay" / "Kill Nico" / "Les tzars" (meilleur riff de l'histoire d'Indochine!!! à 6'11) / "Paradize" (miam) et re "Kill Nico", c'est bon ça madame. Olivier Gérard en pète même sa corde de mi aigu.



Ils quittent tous la scène, et Sirkis revient seul avec sa guitare acoustique pour une version émouvante de "Electrastar". Il est ensuite rejoint par les deux guitaristes pour une très très belle version de "J'ai demandé à la lune". Je n'étais pas du tout convaincu par les versions des précédentes tournées, véritables copier-coller de la version originale. Là, en dépouillant le morceau au maximum, on le redécouvrait, et c'était une très bonne chose.

Ca repart comme en 14 avec "College boy" et l'inévitable "3 nuits par semaine", moins inutilement rallongé que sur les autres tournées (mais Sirkis est parvenu à se planter sur les paroles alors que ça fait 32 ans qu'il la chante celle-là...).

Ils quittent la scène, et nous revoilà en pleine station spatiale, avec quatre accords en nappes de synthé qui montent qui montent... "L'aventurier" bien évidemment! Qui aurait parié quand même que, 37 ans après sa création, ce titre soit repris en choeur par des milliers de personnes chaque soir...



"Karma girls" issu du dernier album vient clore les débats après 2h30 d'un show hyper efficace, mais qui nourrit quand même quelques regrets au niveau de la set-list. On ne peut reprocher à un groupe de vouloir défendre son dernier album en date, mais en jouer 11 titres sur 13, ça fait quand même beaucoup, et ça laisse beaucoup de pans de la discographie en rade (aucun titre des albums des années 90 joué, zut alors!!!). Après par contre, au niveau du light-show, et pour un prix pareil, je ne pense pas qu'on puisse trouver un meilleur rapport qualité-prix en France actuellement.


Set-list:

Black Sky
2033
Henry Darger
Station 13
Adora
Alice & June
La vie est belle
Tes yeux noirs
Gloria
Kimono dans l'ambulance
Song for a dream
Un été français
Tomboy 1
A l'assaut (Des ombres sur l'ô)
Medley: Canary bay / Kill Nico / Les tzars / Paradize / Kill Nico

Rappel 1:
Electrastar (acoustique)
J'ai demandé à la lune (acoustique)
Collège boy
Trois nuits par semaine

Rappel 2:
L'aventurier
Karma girls

mercredi 21 février 2018

La reprise du jour: Air - "30 millions d'amis"

Dans la famille des reprises improbables, celle-ci est à mettre en très bonne place... Et le pire c'est qu'elle est loin d'être mauvaise !


Radiohead: tournée nord-américaine cet été

Avec les dates suivantes:

7 juillet: Chicago
10, 11 et 13 juillet: New York (Madison Square Garden)
16 et 17 juillet: Montréal
19 et 20 juillet: Toronto
22 juillet: Detroit
23 juillet: Colombus
25 juillet: Cincinnati
26 juillet: Pittsburgh
28 et 29 juillet: Boston
31 juillet et 1er août: Philadelphie

mardi 20 février 2018

La pépite du jour: Liam Gallagher - "Some might say" (live unplugged Radio X Session)

Captée il y a moins d'une semaine, une petite session unplugged comme on les aime, avec une très belle version de ce standard oasisien.

Par contre, le débat fait rage chez les fans: la barbe, pour ou contre?


Paroles & musique: Noel Gallagher.

lundi 19 février 2018

La pépite du jour: Alain Bashung - "Lavabo"

En 1982, Bashung souhaite casser son image de crooner pour rire que l'énorme succès de "Gaby oh Gaby" lui a collé à la peau et qui le déprime. Il s'acoquine alors pour l'écriture des textes avec Serge Gainsbourg, lui aussi en mode fracassé à l'époque. Le résultat est un véritable OVNI, Play Blessures, qui désarçonne complètement le public de Bashung. Le disque est d'une froideur extrême, avec des sonorités métalliques, et des textes complètement barrés. Meilleur exemple, ce "Lavabo" absolument indescriptible, aux paroles...difficilement qualifiables ("L'avant-dernier Mohican /  Joue aux Indiens, qui sera le suivant? / Winchester ou cathédrale / Choisis ton arme, de toutes façons, c'est lavabo"). Près de 40 ans après, cet album demeure fascinant, bande sonore façonnée par deux types beaucoup plus doués que la moyenne et qui traversaient tous les deux une crise existentielle pas piquée des hannetons.


Paroles: Alain Bashung & Serge Gainsbourg.
Musique: Alain Bashung.
Production: Alain Bashung & Michel Olivier.

dimanche 18 février 2018

The Rolling Stones: annonce de la tournée européenne 2018

C'est le 26 février que les Stones devraient annoncer les dates de leur tournée européenne estivale 2018. Des rumeurs qui circulent, pour ce qui concerne la France, on parle d'une date marseillaise le 26 juin. Seule certitude: la scène sera la même que pour les concerts 2017, donc pas de grands changements en perspective.

samedi 17 février 2018

The Smashing Pumpkins: ce sera une tournée

Pour l'instant uniquement réservée aux nord-américains, avec une trentaine de dates étalées entre juillet et septembre. Trois des quatre membres historiques du quatuor seront de la partie, seule D'Arcy sera absente, mais vu la teneur des textos échangés entre elle et Corgan et qui ont été révélés ces derniers jours, la réconciliation n'est pas pour demain.

Infos et dates ici.

vendredi 16 février 2018

La nouveauté du jour: Muse - "Thought contagion"

Annonce d'un nouvel album ou single isolé ? Toujours est-il que Muse vient de dévoiler ce nouveau morceau, un peu lourdingue à mon goût (surtout les "oh oh ooooh" de stade sur les refrains... )


jeudi 15 février 2018

La petite chronique du jour: MGMT - Little Dark Age


Cinq ans après le très décevant MGMT, qui était hyper bien produit mais qui ne comportait quasiment aucune chanson digne de ce nom, revoilà donc le duo américain avec ce Little Dark Age. Honnêtement, après la déception du disque précédent, on n'attendait plus grand-chose de la paire Goldwasser / VanWyngarden et, de ce fait, ce dernier-né est une très bonne surprise.

L'attaque par "She works out too much" est assez réussie car parvient à faire sourire l'auditeur, avec cette production en mode "synthés qui se vident" et ce rythme sautillant. Pas la mélodie ni la chanson de l'année, mais ça fait le job.

"Little dark age", connue depuis plusieurs mois, là c'est un autre calibre. Morceau assez formidable, jouant sur le contraste entre des couplets sombres, peu mélodiques, répétitifs, et des refrains lumineux, avec des harmonies vocales de partout. La production est splendide (plein de découvertes à chaque écoute), les paroles sont loin d'être inintéressantes ("I grieve in stereo / The stereo sounds strange"), VanWyngarden chante très bien, c'est un futur classique.

Idem, dans un genre différent, pour "When you die", avec notre frenchie Sébastien Tellier en invité dans les choeurs. On retrouve l'ambiance de "It's working" du second album, avec une pop-song assez rythmée, mais avec des idées à la MGMT en plus, à savoir par exemple faire un premier refrain...instrumental. C'est là tout le charme de ce groupe: créer des chansons qu'on peut à la fois siffloter sous la douche et en même temps d'une réelle complexité, tant au niveau des structures que des arrangements. C'est vraiment fort.

"Me and Michael" ensuite. Alors oui, ça sonne 80's à mort, mais il faut (à mon avis) entendre ça davantage comme une blague potache (enfin bien ciselée la blague quand même), et puis la mélodie est quand même hautement sympathique. Il y a une petite baisse de régime avec le cinquième titre, "TSLAMP" (pour "Time spent looking at my phone"), mid-tempo certes hyper travaillé mais pas non plus impérissable.

"James" derrière, est un OVNI total. Vocalement, on a presque l'impression d'entendre les frères Reid des Jesus & Mary Chain, mais chantant sur un tapis de sons synthétiques. Morceau vraiment curieux, à la structure zarbi, on a du mal à distinguer couplets et refrains - si tant est qu'il y ait une distinction - mais il est vraiment intéressant.

Tout l'inverse du quasi instrumental "Days that got away" qui enquille à la suite. Seule vraie longueur du disque, ce morceau rate son objectif d'instrumental de transition, alors que "Lady Dada's nightmare" sur Congratulations relevait ce défi de façon beaucoup plus convaincante. En résumé, il ne se passe rien pendant près de cinq minutes... Heureusement, cette mauvaise impression est vite balayée par l'épatant "One thing left to try". Alors là, je dis oui oui oui (Julien Lepers, sors de ce corps). On a le sentiment d'entendre un très bon morceau du Depeche Mode de la fin des années 80 mais avec un Dave Gahan qui aurait sa voix accélérée dix fois. Ca sent le gros truc en concert, malgré une dernière partie qui tourne un peu en rond.

Arrive ensuite la petite merveille (à mes oreilles) du disque. "When you're small", où quand MGMT sonne comme du très très bon Air. C'est éthéré, mélodieux, avec un refrain de toute beauté, le tout porté par des arrangements ciselés à la perfection. C'est parfaitement maîtrisé, il n'y a aucune faute de goût. Bravo messieurs.

Pour finir, en mode final apaisé, "Hand it over" fait parfaitement le job. Et nous voilà arrivés au bout de bien joli voyage d'un  peu plus de 40 minutes. Nous sommes rassurés: les MGMT ont encore quelque chose à dire. Leur talent mélodique et harmonique est retrouvé, ils ont retrouvé l'équilibre entre chanson et production, équilibre qu'ils avaient un peu perdu lors de l'album précédent. Vivement les concerts estivaux! 

mercredi 14 février 2018

mardi 13 février 2018

Indochine: une tournée en 2020

Alors que le groupe vient d'entamer son "13 tour" avec des critiques dithyrambiques, notamment du fait d'une scénographie a priori assez novatrice - vous aurez normalement un compte-rendu du concert lyonnais du 21 février prochain ! -, Nikola Sirkis, désormais teint en blond (!) a annoncé qu'il songeait à un concept de tournée original en 2020 pour fêter les 40 ans du groupe. Soit faire 3 ou 4 concerts dans chaque ville-étape de la tournée en question, et à chacun de ces concerts, jouer 3 ou 4 albums en entier. Cela reviendrait au bout du compte à ce que la discographie complète du groupe soit jouée dans chacune des villes traversées!

Alors on peut légitimement critiquer Sirkis sur plein de choses: ses textes, sa façon de chanter, sa volonté de rester seul maître à bord du vaisseau Indochine quitte à être parfois un peu limite avec d'anciens membres... Mais en terme de respect de son public, il fait quand même très fort. Entre imposer des billets à prix raisonnables au vu de la mise en scène proposée (40 € en moyenne), jouer entre 2h30 et 3h chaque soir, et maintenant ce projet vraiment séduisant de tournée, ben moi je dis respect.

lundi 12 février 2018

The Smashing Pumpkins: compte à rebours lancé

Le site officiel du groupe a désormais l'aspect d'un drôle de compte à rebours (c'est ici), mais on ne sait pas encore sur quoi il va déboucher... Réédition? Nouvel album? Tournée avec le line-up d'origine? Dans ce dernier cas ce ne serait pas pour tout de suite, James Iha étant en tournée une bonne partie de 2018 avec Perfect Circle... A suivre!

dimanche 11 février 2018

La pépite du jour: The Who - "How many friends"

Si By Numbers, sorti en 1975, n'est assurément pas du niveau de (au hasard) My Generation, Tommy ou Who's Next, Townshend étant en pleine dépression alcoolisée, il contient néanmoins quelques perles. J'ai ainsi toujours eu un faible pour ce "How many friends", magnifiquement chanté par un Daltrey en grande forme.


Paroles & musique: Pete Townshend.
Production: Glyn Johns.

vendredi 9 février 2018

La nouveauté du jour: MGMT - "Me and Michael"

C'est donc aujourd'hui que sort Little Dark Age, et en voici un quatrième extrait, qui peut d'ores et déjà prétendre au titre de clip de l'année 2018:


jeudi 8 février 2018

AC/DC: Angus Young continuerait malgré tout

Francis Zegut l'affirme dans son blog, reprenant en cela les informations d'un biographe attitré d'AC/DC: Angus Young envisage donc de continuer le groupe sur le mode "normal" album / tournée avec Axl Rose toujours au chant. On ne peut évidemment pas reprocher à Angus Young de vouloir continuer à jouer de la musique, et surtout "sa" musique. Il pourrait très bien compter ses millions, attendre que les royalties tombent à chaque passage radio de "Highway to hell" et raccrocher sa teune d'écolier. Donc là, tant qu'il assure toujours guitaristiquement, je ne vois pas pourquoi il se priverait.

Par contre, ne devrait-il pas changer le nom du groupe? Parce qu'il n'y aurait finalement plus que lui comme membre originel, et continuer sous l'appellation AC/DC, ça fait un peu bizarre. Certes, plein de groupes tournent avec des "pièces rapportées" le grand âge venant (Stones, Who...), mais ce sont des groupes qui comportent plus qu'un seul membre d'origine. Ou alors ils modifient un chouïa leur nom histoire de ne pas (trop) faire hurler les puristes (exemple type de Queen + Adam Lambert)... Mais là, continuer malgré tout sous le nom AC/DC... Quand bien même je suis certain que les shows seront ultra efficaces, on peut un peu tiquer quand même.

Ceci n'est qu'un humble avis personnel, bien entendu!

mercredi 7 février 2018

Paul Simon: tournée d'adieu

A l'instar d'Elton John, Paul Simon a annoncé que 2018 le verrait sillonner pour la dernière fois le globe pour une ultime tournée. Le "Homeward bound - The farewell tour" comportera 29 dates, dont 9 en Europe mais aucune malheureusement en France... 

Les dates en question sont visibles ici.

mardi 6 février 2018

La reprise du jour: Joan Baez & David Crosby - "Blackbird" (The Beatles)

Pour son 75ème anniversaire, en mars 2016, Joan Baez avait invité plein de copains pour un p'tit concert entre amis. L'occasion pour David Crosby de prouver qu'il n'a rien perdu de sa capacité à trouver des harmonies vocales venues d'ailleurs. Parce que sa deuxième voix sur ce standard des Beatles, je ne sais pas où il est allé la trouver...


Paroles & musique: John Lennon & Paul McCartney.

lundi 5 février 2018

La nouveauté du jour: Stacrawler - "I love LA"

La sensation anglaise du moment, c'est Shame. La sensation française, c'est The Liminanas. Et outre-Atlantique, c'est Starcrawler. Un quatuor très jeune, emmené par une chanteuse au charisme affolant (et à la maigreur affolante aussi...). C'est punchy, c'est mélodique, on se croirait revenu au début des années 90 au niveau du son, et c'est pas désagréable du tout. Ils viennent de publier leur premier album (sans titre) d'où est tiré ce tube en puissance - en plus le clip est excellent. A noter qu'ils sont passés récemment dans l'émission "L'album de la semaine" sur Canal +, et leur prestation était totalement incandescente.


dimanche 4 février 2018

La nouveauté du jour: The Liminanas featuring Anton Newcombe - "Istanbul is sleepy"

Sur le papier, on se dit que ce sont des White Stripes à la française. Un gars une fille, couple à la scène comme à la ville, lui à la guitare elle à la batterie... Sauf que pas du tout. Si le couple Liminana forme l'ossature de cette formation, ils s'entourent également d'autres musiciens, et aussi, pour leur album qui vient de paraître (Shadow People) d'Anton Newcombe du Brian Johnstown Massacre à la production. Le résultat est d'excellente facture, ça sonne super bien, du bon rock bien exécuté avec une vraie âme. A chaudement recommander!


vendredi 2 février 2018

La nouveauté du jour: Eels - "The deconstruction"

Après l'annonce du futur album et de la tournée, voici le premier single tiré du disque à venir. Et ça sonne comme du Eels pur jus!


jeudi 1 février 2018

Paris: un festival de plus

Après Solidays (qui vient d'annoncer ses têtes d'affiche: Shaka Ponk, Camille, IAM, Nekfeu, David Guetta...), après Rock En Seine, après le Lollapalooza, voici donc un nouveau venu, qui va directement concurrencer Rock En Seine puisque se déroulant au même moment: le Paris Summer Jam, avec pour l'instant une seule soirée (le 24 août) à la U-Arena de Nanterre, et trois noms d'annoncés pour l'instant:


Pas sûr que les quatre festivals parviennent à être tous rentables... La concurrence va faire des ravages...