dimanche 31 juillet 2016

La pépite du jour: The Easybeats - "Friday on my mind"

Les années 60 connurent un nombre important de "one-hit wonder", expression anglo-saxonne qu'on peut traduire par "groupes n'ayant eu qu'un seul succès et étant retombés dans l'oubli après". Parmi ceux-ci, les australiens des Easybeats furent parmi les plus remarquables, avec ce morceau assez extraordinaire, qui n'a pas grand chose à envier aux meilleurs titres des Stones et des Beatles de l'époque (nous sommes en 1966). A noter que l'un des deux guitaristes de ce groupe s'appelait George Young, et était le frère de Malcolm et Angus, deux autres guitaristes ayant connu un petit succès dans un autre groupe de rock...
(Aparté musical: je n'ai jamais compris le break du batteur après le premier refrain. Faut qu'on m'explique comment il retombe sur ses pattes alors qu'il tape complètement à contre-temps)

Paroles & musique: Harry Vanda & George Young.
Production: Shel Talmy.

samedi 30 juillet 2016

The Rolling Stones: projection de "Havana Moon"

Décidément, ce sont les vieux qui font l'actualité musicale du moment... C'est donc le 23 septembre prochain que sera diffusé au cinéma le concert que les Stones ont donné en début d'année à Cuba. Pas encore de listes de salles en France, ça va certainement suivre...ainsi que la sortie en DVD de la chose!
La bande-annonce:

vendredi 29 juillet 2016

La pépite du jour: Creedence Clearwater Revival - "Lookin' out my back door"

Durant à peine quatre ans, on avait l'impression que John Fogerty pondait un classique à chaque fois qu'il prenait une guitare. "Proud Mary", "Down on the corner", "Fortunate son", "Up aroud the bend", "Have you ever seen the rain?", "Who'll stop the rain", "Bad moon rising", "Lodi"... "Lookin' out my back door" n'est pas forcément la plus connue, mais difficile de faire mieux en 2'25. Enfin si: si la musique de CCR était infernale, leurs looks étaient quand même difficilement défendables!


Paroles & musique: John Fogerty.
Production: John Fogerty.

jeudi 28 juillet 2016

Pink Floyd: The Early Years 1965-1972

Bon, c'est confirmé, ça va sortir le 11 novembre prochain, et ça va être du très lourd: www.pinkfloyd.com. La liste des titres est ci-dessous:

La bonne nouvelle, c'est que 6 des 7 CD sortiront individuellement début 2017, seul le CD "CONTINU/ATION" ne sera disponible que dans le coffret. Il faudra quand même débourser 489 € pour acquérir ce dernier! Mais le trailer fait très, très, très envie:


Radiohead: un retour!

10 ans qu'ils ne l'avaient plus jouée en concert... "Let down" a été jouée avant-hier au Madison Square Garden!

Paroles: Thom Yorke.
Musique: Jonny Greenwood, Colin Greenwood, Ed O'Brien, Phil Selway & Thom Yorke.

La pépite du jour: Jacco Gardner - "Watching the moon" (live)

Y'en a, franchement, c'est pas du jeu... Ce hollandais a débarqué en 2013 à à peine 22 ans avec un premier album extraordinaire, Cabinet Of Curiosities, sur lequel il tient tous les instruments (sauf la batterie). Un disque tenant la comparaison avec ce que les Beach Boys ont fait de mieux, un truc miraculeux, sur lequel figure cette valse (si si), ici présentée en concert, avec un refrain pour lequel 99% des songwriters de la planète donneraient un rein. Son deuxième album, Hypnophobia, paru l'an dernier, confirme le talent du jeune homme. A suivre, assurément!


Paroles & musique: Jacco Gardner.

Barry Gibb: nouvel album

32 ans après son premier album solo, celui qui est désormais le seul Bee Gees survivant revient cet automne avec un nouvel album, In The Now, co-écrit avec ses deux fistons. Comme c'est lui qui apportait ce côté mielleux/slow FM/voix de falsetto à certains morceaux des Bee Gees (Maurice c'était le côté pop et Robin le côté ballades à pleurer), on peut s'attendre à un truc pas violent et bien calibré FM, mais peut-être aura-t-on une (bonne) surprise!

mercredi 27 juillet 2016

La pépite du jour: Depeche Mode - "Enjoy the silence" (demo)

Ou comment naît un tube mondial... Hé bien avant d'être teintée d'électronique et d'être portée par un gimmick de guitare imparable, "Enjoy the silence" a été composée par l'inévitable Martin Gore comme une (magnifique) ballade sur un p'tit clavier. Ce serait sympa si, lors d'une tournée, ils pouvaient en faire une telle version, je suis certain que le public y serait fort réceptif.


Paroles & musique: Martin Gore.

mardi 26 juillet 2016

Alain Souchon & Laurent Voulzy, Théâtre antique de Fourvière, 25 juillet 2016

Certes, ce n'est pas du rock, c'est éventuellement de la pop à la française pour certaines chansons de Voulzy, mais c'est surtout une collection de tubes impressionnante. A eux deux, les "duettistes" comme les appellent Jacques Higelin ont écrit sans conteste certaines des plus belles pages de la chanson française, qui plus est sans jamais se brouiller (en tout cas pas officiellement!). La principale raison à cette amitié indéféctible est certainement due au fait (et c'est eux-mêmes qui l'affirment) qu'ils ont chacun eu un grand succès dans leurs carrières solos respectives. L'un aurait eu plus droit que l'autre aux honneurs du public, pas certain qu'ils auraient co-écrit ensemble pendant plus de 40 ans.


Hier soir, c'était leur troisième passage à Lyon, après deux halles Tony Garnier, et pour la troisième fois la jauge affiche complet. Par rapport au concert de juin 2015, la set-list a été raccourcie (2h de concert quand même), on sent qu'ils sont en mode "tournée d'été, donc concerts en plein air avec ambiance familiale pépère, donc on va aligner du tube". Et c'est sûr que les morceaux qui ont disparu ("Caché derrière" ou "Souffrir de se souvenir" pour ne citer qu'eux) ne comptent pas parmi les plus connus du duo, mais ils n'en sont pas moins excellents. Petit regret donc, mais bien vite balayé par le répertoire hors concours des deux zouaves.


Le zouave, ce fut surtout Souchon, qui s'est bien marré devant certaines hésitations de Voulzy. Peut-être ce dernier avait-il abusé du Beaujolais en coulisses, mais il était parfois un peu en vrac, vocalement et surtout guitaristiquement, puisqu'il a dû carrément s'arrêter à trois reprises au milieu de morceaux, tout perdu qu'il était (à sa décharge, "La fille d'avril" n'est pas ce qu'on peut appeler un morceau évident à jouer...) Mais la bonne humeur et la complicité des deux compères et de leurs musiciens (irréprochables évidemment, mention spéciale au gratteux Michel-Yves Kochmann, toujours aussi bluffant dans son jeu et dans ses sons) était telle que tout cela fut bien vite balayé. Magnifiques versions de "La ballade de Jim", "Le bagad de Lann-Bihoué", "Le pouvoir des fleurs", et surtout de "Et si en plus y'a personne", tristement d'actualité, chantée la rage au ventre et dans la gorge par un Souchon que j'avais rarement entendu aussi vibrant dans une interprétation.
Bref, une bien belle soirée, même si j'en aurais bien repris une louche à la fin (m'enfin ils auraient pu jouer 4 heures, j'aurais encore trouvé ça trop court).


Set-list:
1/ Dans le vent qui va (a capella)
2/ J'ai dix ans (acoustique)
3/ Bubble star
4/ Jamais content
5/ Il roule (Les fleurs du bal)
6/ Oiseau malin
7/ Et si en plus y'a personne (acoustique)
8/ C'est déjà ça
9/ Poulailler's song
10/ Le rêve du pecheur (acoustique)
11/ La fille d'avril (acoustique)
12/ Allô maman bobo (acoustique)
13/ La ballade de Jim
14/ Le coeur grenadine
15/ Le bagad de Lann-Bihoué
16/ Jeanne
17/ Amélie Colbert
18/ Le soleil donne
19/ Derrière les mots
20/ Le pouvoir des fleurs

21/ Foule sentimentale
22/ Rockollection

23/ Belle-Ile en mer, Marie-Galante (acoustique)

La pépite du jour: The Libertines - "Gunga Din"

Après 11 ans de silence, temps durant lequel chaque membre du groupe a réalisé divers projets (et Pete Doherty a défrayé la chronique plus souvent qu'à son tour pour des affaires ne concernant la musique que de très loin), les Libertines sont revenus l'an dernier avec l'album Anthems For Doomed Youth. Pas le disque du siècle, mais un morceau qui casse tout: "Gunga Din".


Paroles & musique: Carl Barât & Pete Doherty.
Production: Jake Gosling.

Pink Floyd: sortie prochaine d'un coffret

Le site officiel du groupe est en train de faire monter la sauce (teasing, exhumation de vieilles affiches...) pour vraisemblablement annoncer la parution d'un volumineux coffret consacré aux premières années d'existence du groupe, soit la période allant de 1965 à 1972. Au menu: du live, des morceaux en studio divers (certainement des inédits, peut-être des demos...), en tout cas que des raretés. Attendons quelques temps pour en savoir plus sur ce contenu!

Un grand malade a réussi à trouver, cachée brièvement "sous" le site officiel, cette photo. Ca devrait donc ressembler à ça:

lundi 25 juillet 2016

The Rolling Stones: des (bonnes) nouvelles.

A la BBC, Keith Richards confirme la participation d'Eric Clapton au nouvel album des pierres qui roulent, ainsi qu'un "european tour" pour 2017. "I think it's on the menu somewhere" a ainsi déclaré le riff humain. Par contre, toujours la question: salles ou stades?

Marilyn Manson: nouvel album

Il sortira en février 2017 et s'intitulera Say10.

La pépite du jour: Tom Petty & The Heartbreakers - "American girl"

Extrait du premier album de Tom Petty et ses "briseurs de coeur" (1976 mine de rien), "American girl" est une chanson ...américaine jusqu'au bout des ongles, avec un son très typé Byrds (merci la Rickenbacker!). A noter que si Tom Petty est un songwriter connu et reconnu aux USA, son succès est nettement moindre sous nos contrées. Dommage, sa discographie est riche en excellents morceaux.


Paroles & musique: Tom Petty.
Production: Denny Cordell

dimanche 24 juillet 2016

David Gilmour - Salines royales d'Arc-et-Senans, 24 juillet 2016

Dix mois après l'avoir applaudi à Orange, j'ai donc retrouvé David Gilmour pour un concert magistral dans un lieu non moins splendide, à savoir les salines royales d'Arc-et-Senans dans le Jura.

Et dix mois après, on a eu l'impression que le concert d'Orange n'avait en fait été qu'une répète pour les concerts de cet été. Une répète très haut de gamme, mais une répète quand même. Déjà, le fameux écran circulaire a fonctionné à plein régime, et ça, déjà, ça vous change la vie.

Ensuite, les musiciens ont désormais plusieurs dizaines de dates dans les doigts, alors qu'Orange était l'un des tout premiers concerts de la tournée, donc là aussi très nets progrès. Le plus spectaculaire fut Gilmour lui-même. Guitaristiquement, il a été exceptionnel hier soir, on sentait qu'il faisait ce qu'il voulait quand il voulait. Des attaques précises, des solos tranchants, mélodiques, inspirés, parfois improvisés avec brio - la fin du solo de "Money", solo pourtant ultra entendu et réentendu, fut grandiose, il est parti dans un truc fantastique. Les nouveaux musiciens s'intègrent parfaitement, et amènent une tonalité plus rock à l'ensemble. Mention spéciale à Chester Kamen, second guitariste, qui a été beaucoup plus tranchant que Manzanera. Et puis lui, il arrive à jouer l'intro de "Wish you were here" sans se planter...


Il n'y a que vocalement où Gilmour a été parfois un peu limité, notamment sur les notes hautes, plus criées que chantées. Niveau set-list, peu de changement depuis Orange, si ce n'est les arrivées de "What do you want from me" et surtout "One of these days", avec son intro de basse ravageuse. En parlant de basses, celles sur "Sorrow" me sont encore remontées dans la gorge, c'est quand même hyper bonnard comme truc. Concernant les morceaux du dernier album, "In any tongue" est vraiment un très grand morceau, par contre l'enchaînement "The girl in the yellow dress" / "Today" fait méchamment retomber l'ambiance au milieu du deuxième set, c'est dommage.

Gilmour a en revanche été très peu communicatif, ne s'adressant au public qu'au bout d'1h10 de concert pour...annoncer l'entracte!!! Mais bon, rien que pour le solo final de "Comfortably numb" et ses lasers, on lui pardonnera...



Set-list:
1/ 5.a.m.
2/ Rattle that lock
3/ Faces of stone
4/ Wish you were here
5/ What do you want from me
6/ A boat lies waiting
7/ The blue
8/ Money
9/ Us and them
10/ In any tongue
11/ High hopes

12/ One of these days
13/ Shine on you crazy diamond (Part 1)
14/ Fat old sun
15/ Coming back to life
16/ On an island
17/ The girl in the yellow dress
18/ Today
19/ Sorrow
20/ Run like hell

21/ Time/Breathe (Reprise)
22/ Comfortably numb

1, 2, 3, 6, 10, 17 et 18: extraits de Rattle That Lock.
7 et 16: extraits de On An Island.
4 et 13: extraits de Wish You Were Here (Pink Floyd)
5 et 15: extraits de The Division Bell (Pink Floyd)
8, 9 et 21: extraits de The Dark Side Of The Moon (Pink Floyd).
12: extrait de Meddle (Pink Floyd).
14: extrait de Atom Heart Mother (Pink Floyd).
19: extrait de A Momentary Lapse Of Reason (Pink Floyd).
20 et 22: exttraits de The Wall (Pink Floyd).

samedi 23 juillet 2016

La pépite du jour: David Gilmour - "In any tongue"

Extrait du dernier album du monsieur (Rattle That Lock, sorti l'an dernier), "In any tongue" en est le morceau de choix. Une chanson aux faux airs de "Comfortably numb" (chanson en si mineur très lente, solo final tranchant...) mais qui remue bien les tripes. Elle devrait être jouée ce soir au concert d'Arc-et-Senans... En plus, le clip est malheureusement très d'actualité...


Paroles: Polly Samson.
Musique: David Gilmour.
Production: David Gilmour & Phil Manzanera.

vendredi 22 juillet 2016

Oasis: sortie de "Be here now - Chasing the sun Edition" le 7 octobre

Après Definitely Maybe et (What's The Story) Morning Glory?, Oasis poursuit sa campagne de réédition d'albums avec moult bonus. C'est au tour de Be Here Now qui va donc ressortir avec 2 CD en bonus, l'un contenant les faces B, des versions live et des reprises datant de cette époque, et un CD avec l'intégralité des chansons de l'album mais sous leur version "demo". L'occasion de redécouvrir ces morceaux, qui souffrent pour la plupart sur l'album d'origine d'une surproduction et de durées parfois hasardeuses (c'est bien gentil de vouloir faire des morceaux de 7-8 minutes, mais il faut parvenir à les remplir de façon intelligente).
Tous les détails et la tracklist dans le lien suivant, avec l'écoute en streaming du remix 2016 par Noel Gallagher de "D'you know what I mean?": http://www.rollingstone.com/music/news/oasis-prep-be-here-now-reissue-packed-with-rare-demos-w430345 

La pépite du jour: Blur - "Trimm trabb" (live)

Ca part comme une chanson "normale", ça finit en truc faisant passer "Song 2" pour un menuet. La version studio est déjà pas mal, mais alors la version live...(ici filmée à Hyde Park le 2 juillet 2009 lors de la tournée de reformation du groupe).

Paroles: Damon Albarn.
Musique: Damon Albarn, Graham Coxon, Alex James & Dave Rowntree.

jeudi 21 juillet 2016

La reprise du jour: Aline - "Bidon" (Alain Souchon)

Reprise d'un classique de Souchon par l'un des groupes les plus en vogue de la "nouvelle scène française":

Paroles: Alain Souchon.
Musique: Laurent Voulzy.

The Beatles: sortie de "Live At The Hollywood Bowl" le 9 septembre

Dans la foulée du documentaire de Ron Howard, "Eight days a week", sur la beatlemania des années 1964-65 qui sortira en salles cet automne, parution de l'album en concert Live At The Hollywood Bowl retraçant les concerts donnés dans cette salle par les Fab Four en 1964 et 1965.

mercredi 20 juillet 2016

La pépite du jour: Django Django - "First light"

Groupe anglais ayant débuté en 2009, Django Django allie mélodies sautillantes, harmonies vocales et gros synthés, pour une efficacité redoutable. Sur ce single, extrait de leur dernier album Born Under Saturn (2015), ils découvrent les accords mineurs et changent de dimension. On n'est pas loin du meilleur Depeche Mode, cela augure du meilleur pour la suite!

Paroles & musique: David Maclean, Thomas Grace, Vincent Neff & Jim Dixon.
Production: David Maclean & Neil Comber.

The Rolling Stones: infos sur le nouvel album

En croisant les sources, on peut avancer que:
- l'album devrait sortir vers le mois d'octobre, histoire de coïncider avec les deux concerts du festival "Desert Trip" (où les Stones se produisent avec Bob Dylan, Neil Young, The Who, Paul McCartney et Roger Waters);
- il sera fortement orienté blues;
- ce sera un mélange de reprises et de compositions originales;
- Eric Clapton y tient la guitare sur (au moins) deux titres.

Un concert à Las Vegas est annoncé également quelques jours après le "Desert Trip". La question est: tournée ou pas ensuite? Et si tournée, vu l'orientation de l'album, plutôt petites salles que stades? A suivre...

David Gilmour à Pompéi: le reportage photo

Magnifiques photos du Guardian sur l'évènement. Outre la scène, vous pourrez admirer le nombre ahurissant de pédales aux pieds de Gilmour: on n'arrive pas à obtenir un tel son de guitare par hasard... C'est ici: http://www.theguardian.com/artanddesign/ng-interactive/2016/jul/14/david-gilmour-live-at-pompeii-a-photo-essay

mardi 19 juillet 2016

La pépite du jour: Noel Gallagher's High Flying Birds - "Whatever" (live)

Extrait du DVD International Magic Live At The O2, captation d'un concert donné le 26 février 2012 par Noel Gallagher et son groupe, avec une chorale en prime sur certains morceaux, dont sur le classique "Whatever". Et ça swingue!
(Et non, ce n'est pas Gustave de Kervern à la batterie!)

Paroles & musique: Noel Gallagher.

lundi 18 juillet 2016

La nouveauté: Les Wampas - "Baby suce ma roue"

J'étais loin d'imaginer, en postant "Rimini" il y a quelques jours, que les Wampas allaient mettre en ligne juste après un nouveau morceau, extrait de l'album à paraître début 2017, qui parle encore de cyclisme! "Baby suce ma roue"... Tout un programme! Pour les non-initiés, "sucer une roue" en cyclisme signifie suivre de très près un autre coureur, et ce surtout afin de ne pas prendre trop le vent de face...

dimanche 17 juillet 2016

Kasabian: nouvel album en vue

Sergio Pizzorno, repris par Rock&Folk, confirme que Kasabian est en train d'enregistrer un nouvel album. Le guitariste et compositeur du groupe précise en outre qu'il n'y aura plus les "putains d'interludes" que l'on retrouvait sur 48:13. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il y ait aussi de bons morceaux sur ce disque, car on ne peut pas dire que 48:13 en regorgeait, malgré une production maousse costaud.

samedi 16 juillet 2016

Les disques à écouter une fois dans sa vie: The Rolling Stones - Sticky Fingers



Brown sugar
Sway
Wild horses
Can't you hear me knocking
You gotta move
Bitch
I got the blues
Sister morphine
Dead flowers
Moonlight mile

Paroles & musique: Mick Jagger & Keith Richards sauf:
"You gotta move": paroles & musique: Fred McDowell & Reverend Gary Davis
"Sister morphine": paroles & musique: Marianne Faithfull, Mick Jagger & Keith Richards

Production: Jimmy Miller

Durée: 46:25

Parution: 23 avril 1971

Troisième album, dans l'ordre chronologique, du fameux "carré magique" stonien, après Beggars Banquet et Let It Bleed, et avant Exile On Main Street, ces "doigts collants" agissent comme une énorme claque dans la figure de l'auditeur. Si Let It Bleed, pour cause notamment de décès de Brian Jones et de guerre du Vietnam, suintait la mort, Sticky Fingers sent lui le sexe et la drogue.

Dès l'entame, on sait qu'on tient un truc hors du commun. "Brown sugar", rien que ça, en entrée. Composition de Jagger, qui en avait fait au départ un truc lent et bluesy. Sous l'impulsion de Keith Richards, le groupe en fait un truc nerveux, tendu, porté par un riff assassin et, ô surprise, un solo de...saxophone de l'ami Bobby Keyes. Le final, avec ses "yeah yeah yeah, WWOOOO!!" fera de ce morceau un classique des concerts des Stones, et fera oublier au public le texte ô combien salace et à double sens, le "brown sugar" décrivant à la fois l'héroïne brune à laquelle carburait pas mal le groupe à l'époque, mais aussi les jeunes filles noires qui travaillaient dans les champs de coton du temps de la ségrégation. On peut légitimement trouver ces paroles affreusement sexistes ("Brown sugar / How can you taste so good?", fallait oser), n'empêche le parallèle fait par Jagger tout le long du morceau entre les deux sens du terme est réussi. Et puis de toute façon, avec un riff pareil, il aurait pu nous réciter le bottin ouzbèke, ça passait aussi, donc...

"Sway" débarque ensuite. Bien que signée Jagger/Richards, elle doit beaucoup au nouvel arrivant Mick Taylor. Très bon morceau, avec un rythme lancinant intéressant et un solo final de Taylor de toute beauté. Chose curieuse: sur ce morceau, les guitares sont tenues par Taylor et...Jagger, Richards se contentant de faire les choeurs. "Wild horses" ensuite, là c'est du très lourd. Richards, très fortement influencé par Gram Parsons, qu'il fréquentait beaucoup à l'époque, écrit cette ballade somptueuse à la 12 cordes, ballade évoquant en filigrane sa relation avec son fils. Jagger chante comme jamais, les contre-chants à la guitare électrique de Taylor sont juste là où il faut, c'est sublime.

"Can't you hear me knocking" ensuite, là c'est tout l'inverse. Ca commence presque normalement, ça finit en jam instrumentale furieuse, très fortement tournée vers les rythmes latinos (on sent que les Stones avaient beaucoup écouté Santana). Billy Preston (le gars des claviers de "Get back" des Beatles) est de la partie, Jimmy Miller le producteur est aux percus, il y a des congas de partout, Richards plante un solo acéré au final, c'est du très bon Stones faisant autre chose que du Stones.

Comme dans quasiment tout album des Stones qui se respecte, on a droit ensuite à la reprise blues, à savoir "You gotta move", interprété initialement par Fred McDowell. Pas le morceau du siècle, il faut bien avouer. Comme ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé de sexe, "Bitch" embraye, avec son riff joué par des guitares ET des cuivres. Ca swingue de partout, morceau diablement efficace, beaucoup plus qu'en concert où il sonne souvent de façon brouillonne.

Les Stones jouent ensuite un de leurs propres blues, "I got the blues". Et alors là, pardon, mais c'est du grand art. Jagger chante magnifiquement bien, les cuivres sonnent, Billy Preston met son orgue de partout, et puis cet avant-dernier accord mineur sorti de nulle part... Du blues de première classe ça monsieur.

Et pour finir l'album, rien de moins que trois monstres.

"Sister morphine" d'abord, aux paroles écrites par Marianne Faithfull, ex-compagne de Jagger, sur un trip de cocaïne qui tourne mal. Morceau poisseux, angoissant, magnifié par une partie de slide guitar lugubre jouée par Ry Cooder. Les paroles sont cauchemardesques ("Le cri de l'ambulance résonne dans mes oreilles / Dis-moi, morphine ma soeur, depuis combien de temps suis-je couché ici? / Qu'est-ce que je fais ici? / Pourquoi le médecin n'a t-il pas de visage?")... Immense.

"Dead flowers" ensuite. Où l'influence de Gram Parsons se fait de nouveau sentir, mais de façon plus légère, plus country. Sur trois accords, les Stones nous racontent l'histoire d'une séparation qui tourne mal, et ça inspire Jagger qui écrit l'un de ses meilleurs textes. Il imagine ainsi que, pendant que son ex se pavanera avec des gens de la haute société, lui sera "dans sa cave avec une seringue, une cuillère, et une autre fille pour faire fuir son chagrin". Et ce refrain... "Tu peux m'envoyer des fleurs mortes tous les matins / Moi je n'oublierai pas de mettre des roses sur ta tombe". Brillant!

"Moonlight mile" enfin. Autre composition (mais non créditée...) de Taylor, avec Jagger et ce dernier aux guitares. Encore un rythme claudiquant, des arrangements de cordes fantastiques, et une partie de batterie de Charlie Watts du meilleur goût. Et c'est ainsi que se referme ce Sticky Fingers. Mentionnons bien évidemment la pochette, made in Andy Warhol, avec une vraie braguette sur les premiers pressages, et l'apparition, pour la première fois, au verso de la pochette du fameux logo stonien de la langue de Jagger. Et ce n'est pas la braguette de Jagger que l'on admire sur cette pochette, mais celle d'un acteur, Joe Dalessandro.

Dernière chose: vous voulez savoir à quoi ça ressemble, les Stones en 1971 écoutant une prise de "Wild horses"? Hé bien cliquez ci-dessous... Que ces cinq gars, qui font plus peur qu'autre chose (Richards fait défoncé, Watts et Taylor épuisés et/ou ailleurs, seul Jagger semble à peu près normal) aient pondu l'un des plus grands disques de l'histoire du rock (en plus de dizaines de morceaux grandioses évidemment) demeure une énigme!

vendredi 15 juillet 2016

La pépite du jour: Queen - "We will rock you" (fast version) (live at Montréal 1981)

A la fin des années 70 et au début des années 80, Queen ouvrait régulièrement ses concerts avec une version ultra speed de leur classique "We will rock you". Décoiffant!

Paroles & musique: Brian May.

jeudi 14 juillet 2016

La pépite du jour: Sophia - "California"

Sophia, c'est avant tout le groupe d'un seul homme, Robin Proper-Sheppard, anglais de son état, qui a commencé tout seul avec sa guitare, et qui progressivement s'entoure de plus en plus de musiciens. Son dernier album, As We Make Our Way (Unknown Harbours), est sorti il y a deux mois, et regorge de bonnes chansons, dont cette "California".

Paroles & musique: Robin Proper-Sheppard.
Production: Robin Proper-Sheppard.

Bruce Springsteen & The E Street Band: set-list du second concert parisien

Beaucoup plus centré sur The River pour le coup. Mais encore 33 morceaux joués!
http://www.setlist.fm/setlist/bruce-springsteen/2016/accorhotels-arena-paris-france-3bffc8b8.html

mercredi 13 juillet 2016

La pépite du jour: The Kinks - "I go to sleep" (demo)

Voici un cas assez unique dans les annales de la musique pop-rock. En 1965, alors en pleine bourre, Ray Davies, leader des Kinks, écrit cette ballade et en enregistre la demo tout seul au piano. Sauf que, pour des raisons mystérieuses, le groupe ne finalisera jamais ce morceau, qui reste donc dans un placard.
En 1980, Davies épouse Chrissie Hynde, chanteuse et leader des Pretenders. Elle lui demande s'il n'aurait pas quelques chansons pour son groupe, lui se souvient qu'il y a bien ce "I go to sleep" qui doit dormir (mouarf) quelque part. Les Pretenders enregistrent donc à leur tour ce morceau et en feront un tube, malheureusement un peu trop marqué années 80 au niveau du son. Reste donc la demo de Davies de 1965, qui, tout seul au piano, joue l'une des plus belles chansons d'amour qui ait jamais été écrite.

Paroles & musique: Ray Davies.
Production: Shel Talmy.

Histoire de batteurs

Après avoir oeuvré pour Oasis puis Beady Eye, Chris Sharrock passe derrière les fûts des Noel Gallagher's High Flying Birds.
De leur côté, les Guns'n'Roses vont peut-être arriver à réunir leur formation d'origine pour leur grand come-back, puisque cela fait désormais quelques dates que Steven Adler, leur batteur d'origine de 1985 à 1990, les rejoint pour interpréter deux titres:

Bon, il manque toujours Izzy Stradlin à la guitare rythmique, lui n'a pas l'air décidé à revenir...

mardi 12 juillet 2016

La pépite du jour: Gerry Rafferty - "Baker Street"

Exemple type de la chanson que tout le monde connaît sans savoir ce que c'est! Si si, à partir de la 24ème seconde, vous connaissez, je vous assure! L'ironie du sort, c'est que Rafferty (décédé en 2011) était un excellent guitariste, et qu'il est passé à la postérité avec ce morceau datant de 1978 et basé sur un riff de...saxophone. Vous remarquerez toutefois que le solo de guitare final est pas dégueu, si je puis me permettre.

Paroles & musique: Gerry Rafferty.
Production: Hugh Murphy.

Bruce Springsteen & The E Street Band: set-list du concert parisien d'hier soir

3h48 de concert, 33 chansons, avec coupure d'électricité sur "Ramrod" pendant 15 minutes pendant lesquelles le Boss et son groupe vont signer des autographes, puis toute la fin du concert qui se fait uniquement avec les projecteurs de la salle et sans vidéo, ça c'est du live! Que nous réserve-t-il pour mercredi soir???

http://www.setlist.fm/setlist/bruce-springsteen/2016/accorhotels-arena-paris-france-53ffd7fd.html

PS: merci Martin!

lundi 11 juillet 2016

Tournée européenne de PJ Harvey cet automne

Oct 10 Falconer, Copenhagen, Denmark
Oct 12 Tower Hall, Warsaw, Poland
Oct 13 Forum Karlin Hall, Prague, Czech Republic
Oct 15 Palladium, Cologne, Germany
Oct 16 HMH, Amsterdam, Holland
Oct 18 Rockhal, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Oct 19 Forest National, Brussles, Belgium
Oct 21 Zenith, Paris, France
Oct 23 Alcatraz, Milan, Italy
Oct 24 Obihall, Florence, Italy
Oct 25 Hallenstadion Club, Zurich, Switzerland
Oct 27 Coliseum, Lisbon, Portugal
Oct 28 Bime Festival, Bilbao, Spain
Oct 30 Brixton Academy, London, UK
Oct 31 Brixton Academy, London, UK
Nov 2 SECC, Glasgow, UK
Nov 3 Victoria Warehouse, Manchester, UK
Nov 4 Starworks Warehouse, Wolverhampton, UK
Nov 6 Iceland Airwaves Festival, Reykjavik, Iceland

Places en vente mercredi (44 € pour le Zénith).

La pépite du jour: Les Wampas - "Rimini"

En ces temps de Tour de France, quoi de plus logique que d'écouter l'hommage décalé des Wampas au cycliste Marco Pantani, décédé d'une overdose dans une chambre d'hôtel à Rimini?

Paroles: Didier Wampas.
Musique: Les Wampas.

samedi 9 juillet 2016

Les disques à écouter une fois dans sa vie: The Beatles - Abbey Road


Come together
Something
Maxwell's silver hammer
Oh!Darling
Octopus's garden
I want you (she's so heavy)
Here comes the sun
Because
You never give me your money
Sun king
Mean Mr Mustard
Polythene Pam
She came in through the bathroom window
Golden slumbers
Carry that weight
The end
Her majesty

Paroles et musiques: John Lennon & Paul McCartney sauf:
"Something" et "Here comes the sun": paroles et musique: George Harrison
"Octopus's garden": paroles et musique: Richard Starkey

Production: George Martin

Durée: 47:02

Parution: 26 septembre 1969

A tout seigneur, tout honneur, inaugurons cette rubrique avec LE plus grand groupe de l'histoire de la musique pop-rock, j'ai nommé les Beatles bien sûr.

Petit flash-back: 1967, les quatre garçons dans le vent viennent de publier Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band, ils sont sur le toit du monde, rien ne peut leur arriver. Sauf que leur manager Brian Epstein meurt d'une overdose juste après cette parution. Or, bien plus que leur manager, il était surtout celui, encore plus que le producteur George Martin, qui parvenait à faire en sorte que le tandem Lennon/McCartney fonctionne en bonne intelligence et que l'un ne prenne jamais le pas sur l'autre. Et à partir de son décès, l'affaire va un peu partir en vrille.

Le groupe, sous l'impulsion de McCartney, va tourner le film "Magical mystery tour": si la BO est splendide, le film est un nanar de première et se fait lyncher par la critique. Puis c'est l'enregistrement du double White Album, génialement foutraque certes, mais qui part dans toutes les directions. Les Beatles fondent ensuite leur label Apple, qui va complètement se planter. Lennon s'amourache de Yoko Ono, et ça ne rend pas les choses plus simples, loin de là. Bref, l'horizon s'obscurcit pour les scarabées.

Alors McCartney leur dit "hé les gars, on va enregistrer un album tous ensemble dans des conditions live comme au bon vieux temps, on sera filmés pendant ce temps-là, ça s'appellera les "Get back sessions", ça va être super". Sauf que pas du tout. Harrison, de plus en plus frustré de ne pas pouvoir caser plus de ses compositions dans les albums, claque la porte pendant l'enregistrement. Lennon ne fait rien sans l'aval de Ono. Ringo Starr compte les points depuis sa batterie, et George Martin en fait de même depuis sa console. Bref, c'est le ratage total. Les bandes sont donc remisées, et ne seront publiées qu'en 1970 après la séparation du groupe sous l'album Let It Be (oui parce qu'il y a quand même quelques broutilles qui ont été enregistrées pendant ces sessions: "Let it be", "Get back", "Across the universe", "The long and winding road"...)

Alors les quatre compères et Martin acquièrent la conviction qu'ils ne pourront plus travailler ensemble. Trop de pressions, de divergences... Et qu'il faut donc partir sur une magnifique dernière note. Même s'ils ne se le disent pas, ils savent qu'en rentrant dans les studios Abbey Road au début de l'année 1969, c'est pour la dernière fois, en tout cas en tant que Beatles. Alors ils vont tout donner, et mettre une dernière fois leurs individualités au service du collectif.

L'album s'ouvre sur "Come together", composition de Lennon qui est déjà un univers à elle seule. Sans qu'elle soit techniquement compliquée, la façon de jouer de chacun confère à ce morceau un groove unique: les roulements de toms de Starr, la ligne de basse de McCartney, l'explosion mélodique sur le refrain... Du très grand art. Juste après arrive "Something" de Harrison, ballade amoureuse magnifiquement construite et arrangée en l'honneur de sa dulcinée (qui partira avec Clapton quelques années plus tard, mais cela ne nous...regarde pas), et qui sera reprise à de multiples reprises. Seule et unique fois d'ailleurs qu'une chanson de Beatle George figurera en face A d'un 45 tours, c'est dire sa qualité.

McCartney arrive après, avec deux compositions dans des styles qu'il affectionne particulièrement: mélodie bondissante et sautillante pour "Maxwell's silver hammer", crooner pour rire sur "Oh! Darling", sur laquelle il fait des dizaines de prises pour trouver LA voix qui lui convient, le tout le matin au réveil pour être sûr qu'elle se casse bien! On trouve ensuite le morceau habituel chanté par Ringo Starr, sauf qu'en plus cette fois, c'est lui qui l'écrit tout seul comme un grand (enfin officiellement, car officieusement Harrison lui a donné un bon coup de main). C'est donc "Octopus's garden" qui, malgré des paroles mélangeant psychédélisme et dernière année de maternelle ("Je voudrais être sous la mer dans le jardin d'une pieuvre avec toi"...) possède un charme instantané.

La face A du vinyle (hé oui, il faut raisonner comme ça pour comprendre la construction de l'album) se termine par le monstre du disque. "I want you (she's so heavy)", composition de Lennon qui, obsédé par les mantras répétitifs, construit ce morceau de plus de 7 minutes sur un riff de guitare ravageur qui gagne en intensité au fil des minutes. C'est totalement envoûtant, et en plus ça s'arrête brusquement en plein milieu d'une mesure histoire de déstabiliser un peu plus l'auditeur. Très grand morceau, lui aussi repris un nombre incalculable de fois, de Noir Désir aux Last Shadow Puppets.

On retourne le vinyle et voici le "Here comes the sun" de Harrison. Le choc est brutal après la chanson précédente, mais si les paroles de ce morceau sont objectivement complètement tartes, la mélodie est, elle, lumineuse sans mauvais jeu de mots. Les Beatles se rappellent ensuite que, sans être les égaux des Beach Boys ou des Byrds, ils ont toujours su soigner leurs harmonies vocales. "Because" de Lennon, inspirée de la sonate au clair de lune de Beethoven jouée à l'envers, est une nouvelle merveille.

Et puis on en arrive au fameux "medley de la face B". 8 morceaux, généralement très courts, agencés par McCartney et George Martin de façon à s'enchaîner parfaitement les uns aux autres. Et on retrouve en 16 minutes la quintessence de tout ce qui a fait les Beatles au cours de leurs huit années d'existence. Ballade ("Golden slumbers"), truc qui rock ("Polythene Pam"), machin planant ("Sun king"), un choeur rappelant celui de "Hey Jude" ("Carry that weight"), et, pour finir, "The end", qui offre à chacun des membres un solo de son instrument (oui oui, il y a un solo de batterie de Ringo Starr!) et conclut la carrière des Beatles par cette maxime: "And in the end, the love you take / Is equal to the love you make".

Alors, clap de fin? Et non, car les Beatles n'ont jamais rien fait comme tout le monde. 15 secondes de blanc et la première chanson cachée de l'histoire arrive! "Her majesty", 23 secondes de McCartney chantonnant avec sa guitare acoustique, et qui auraient dues être incluses dans le medley, mais que les Beatles ont décidé de glisser en toute fin d'album en guise de clin d'oeil.

A album grandiose, pochette grandiose. On pourrait écrire un roman sur la pochette de Abbey Road, on se contentera de dire que l'idée, finalement toute simple, de photographier les Beatles traversant le passage piétons situé devant les studios, était absolument géniale. Elle permit en plus d'alimenter la rumeur sur la mort de McCartney (les pieds nus, la cigarette dans la main droite, la plaque d'immatriculation de la voiture garée derrière...), bref, c'est du très lourd.

On finira en indiquant que les Beatles ont un temps songé à appeler ce disque Himalaya. Ils y ont renoncé parce que cela faisait quelque peu prétentieux. Et pourtant, c'est bien la face Nord de la pop qui est gravie au bout de ces 47 minutes.

La pépite du jour: Bruce Springsteen - "Born in the U.S.A." (demo)

Extrait d'un dialogue entre Springsteen et son manager-producteur de l'époque Jon Landau. Nous sommes fin 1981.
- Hey, salut Bruce!
- Hey, salut Jon!
- Bon, dis-donc, j'ai écouté tes nouveaux morceaux là... Enregistrés avec le E Street Band... Ben je sais pas toi, mais moi je trouve que tes versions demo, seul avec tes grattes et ton harmonica, hé ben elles sonnent mieux que les versions avec tout le groupe!
- Ouais je trouve aussi!
- Bon, ça va être peut-être un peu déprimant comme disque, mais je t'assure, "Atlantic City", "Johnny 99", "Nebraska", "Reason to believe"... Elles sonnent top dépouillées comme ça! Y'en a juste une là, "Born in the U.S.A."...
- Ouais?
- Ouais, celle-là à mon avis, elle sonnera mieux avec tout le groupe. On la laisse de côté pour le prochain?
- Ok Jon, on fait comme ça!
- Bon, pour le barbec de dimanche, on fait comment?
(fin de la conversation).

Et voilà comment ce morceau a été écarté de l'album Nebraska, et a donné son nom et un hit mondial à Springsteen trois ans plus tard. La version dépouillée est ressortie en 1998 sur le coffret Tracks. Chacun se fera son avis sur les différences des versions, mais ce qui est très intéressant, c'est de constater l'énorme évolution entre l'idée originale et le produit fini!

Paroles & musique: Bruce Springsteen.
Production: Bruce Springsteen.

Franz Ferdinand: un départ

Le guitariste Nick McCarthy annonce son départ du groupe, pour voir ses enfants grandir et enregistrer des projets en solo. Il n'exclut cependant pas de revenir dans le groupe un jour.

vendredi 8 juillet 2016

AC/DC: nouvelle défection

D'après Francis Zegut, c'est le bassiste Cliff Williams qui s'apprêterait à quitter le groupe, estimant en substance avoir fait son temps. Il ne va plus rester grand monde à ce train là...

David Gilmour à Pompéi: un seul changement dans la set-list

Beaucoup se prenaient à rêver que Gilmour joue hier soir l'un des morceaux mythiques joués avec Pink Floyd 45 ans auparavant au même endroit, et qu'il change ainsi sa set-list. Un seul changement au final, avec "The great gig in the sky", interprétée en live pour la première fois depuis 2006. Choix un peu curieux car elle n'avait pas été jouée en 1971, mais bon...

La pépite du jour: James - "Sometimes"

Beaucoup de groupes anglais rencontrent un grand succès dans leur pays d'origine, mais ne trouvent pas de public hors de leurs frontières. C'est le cas de James, groupe hautement sympathique mais complètement inconnu en France. Dommage, car des morceaux comme "Sometimes" (qui date de 1993), avec ses harmonies vocales au final grandioses, sont de grande classe. La version proposée ici est un live sur la BBC datant de 2014, à noter que la version studio de ce morceau a été produite par Brian Eno himself.

Paroles & musique: Lester Piggott.

jeudi 7 juillet 2016

La pépite du jour: The Dandy Warhols - "Bohemian like you"

En l'espace de deux albums, The Dandy Warhols Come Down... en 1997 et Thirteen Tales From Urban Bohemia en 2000, les Dandy Warhols, sous l'impulsion de leur charismatique leader Courtney Taylor-Taylor, ont aligné tueries sur tueries, dans des styles souvent assez variés. Malheureusement, la drogue a fait des ravages sur le cerveau de leur leader, qui depuis n'est plus que l'ombre de lui-même musicalement (voire physiquement) parlant. Sur ce morceau, ils se sont certainement dits qu'ils allaient faire une chanson sonnant plus Rolling Stones que les Stones eux-mêmes (vous remarquerez le t-shirt du second guitariste...)

Paroles & musique: Courtney Taylor-Taylor.
Production: Dave Sardy, Courtney Taylor-Taylor & Gregg Williams.

David Gilmour en concert à Pompéi

Plus de 40 ans après la prestation filmée de Pink Floyd dans le théâtre antique de Pompéi, David Gilmour remet le couvert ce soir et demain soir. Les photos des répétitions parlent d'elles-mêmes!

mercredi 6 juillet 2016

Pixies: nouvel album le 30 septembre

Il s'appellera Head Carrier, Paz Lenchantin remplace officiellement Kim Deal, un extrait est déjà en écoute, et tout ça est sur leur site officiel:
https://pixies.pmstores.co/

La reprise du jour: "Moonage daydream" (David Bowie) par The Last Shadow Puppets

Performance filmée il y a quelques jours au festival de Glastonbury. Musicalement efficace, par contre je ne sais pas ce que prend Alex Turner au petit déjeuner, mais ça a l'air costaud. Son jeu de scène est...particulier dirons-nous.

mardi 5 juillet 2016

Concerts bientôt en réservation à Lyon

Saez le 4 avril 2017 à la Halle Tony Garnier, mise en vente des billets le 19 juillet.
Norah Jones le 11 novembre 2016 à la salle 3000, mise en vente des billets le 8 juillet.

La pépite du jour: R.E.M. - "Imitation of life"

Un des derniers (si ce n'est le dernier) grand tube de R.E.M.. Ca tombe bien, c'est aussi un de leurs meilleurs morceaux.

Paroles & musique: Peter Buck, Mike Mills & Michael Stipe.
Production: Pat McCarthy & R.E.M.

lundi 4 juillet 2016

La pépite du jour: Santigold - "L.E.S. artistes"

De son vrai nom Santi White, Santigold brasse un nombre assez incroyable d'influences (du hip-hop au rock) dans ses morceaux. Si parfois ça passe à côté de son sujet, c'est d'autres fois assez incroyable, comme sur ce morceau, datant de 2008, et à la puissance phénoménale:

Paroles & musique: Santi White & John Hill.
Production: Jonnie "Most" Davis

Kevin Morby: tournée française

Le jeune (et très doué) Kevin Morby honorera notre pays de sa présence les dates suivantes:

- 12 août: St Malo (Route du rock)
- 28 août: Paris (Rock en Seine)
- 9 novembre: Tourcoing (Le grand mix)
- 16 novembre: Lyon (L'épicerie moderne)
- 17 novembre: Angers (Le chabada)
- 18 novembre: Nantes (Stereolux)
- 19 novembre: Bordeaux (Rock school barbey)
- 20 novembre: La Rochelle (La sirène)
- 21 novembre: Nîmes (La paloma)

Pour info, ce gars est responsable d'un excellent dernier album, Singing Saw, sur lequel figure notamment ce morceau:

Des nouvelles de Liam Gallagher

http://www.nme.com/news/liam-gallagher/94734

Il souhaite donc reformer Oasis mais Noel ne le veut pas et il enregistre des nouvelles chansons "rock'n'roll" probablement avec Bonehead (ci-devant premier guitariste d'Oasis). A suivre donc...

dimanche 3 juillet 2016

Red Hot Chili Peppers - "Otherside" (live Rock am Ring, 4 juin 2016)

Le concert des Red Hot donné dans le cadre du festival Rock am Ring du 4 juin dernier a été filmé et diffusé en direct, notamment sur ArteTV. Voici la version de "Otherside" qui a été jouée:

Hé ben c'est vraiment pas terrible je trouve. Anthony Kiedis ne chante pas toujours juste, voire franchement faux, et le guitariste Josh Klinghoffer, qui a certes la lourde tâche de succéder à Dave Navarro et John Frusciante, swingue autant qu'un escabeau. Heureusement que la rythmique Flea/Chad Smith assure toujours autant, mais sinon c'est bien poussif. On va dire que c'était un mauvais soir, dommage qu'il ait été mondialement diffusé...

La pépite du jour: Julian Casablancas - "Out of the blue"

Il n'y aura certainement pas des "pépites du jour" tous les jours, mais quand j'en aurai le temps, je ferai ainsi partager mes coups de coeur musicaux, connus ou inconnus, récents ou anciens... Pour commencer ce morceau de Julian Casablancas, "Out of the blue". Alors en vacances des Strokes, dont il est le leader, Casablancas publie en 2009 un album solo, Phrazes For The Young. Si le disque en lui-même n'est pas un chef d'oeuvre absolu, il s'ouvre par ce morceau hautement recommandable, au refrain et au final qui s'impriment durablement dans l'esprit.


Paroles et musique: Julian Casablancas.
Production: Jason Lader & Mike Mogis.

samedi 2 juillet 2016

Sting + Peter Gabriel: début de la tournée commune

Sting et Peter Gabriel ont entamé leur tournée commune aux Etats-Unis, avant leur arrivée en Europe (dates non encore connues). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela s'annonce très bon! Ainsi cette version de "Message in a bottle" avec en intro le début magnifique de "Dancing with the moonlit knight" de Genesis période Gabriel:

Seule crainte pour la tournée européenne: le prix des places... A suivre!

Premier album de Max Jury

Parution en début de ce mois du premier album d'un songwriter américain de 23 ans, Max Jury. Il a reçu des critiques dithyrambiques, et ce à juste titre, car il a réussi à synthétiser en à peine 40 minutes toutes ses influences (d'Elton John au gospel) pour en faire quelque chose de personnel et magnifique. Pour vous donner une idée, vous pouvez écouter "Great american novel", une sorte de chanson parfaite comme on en entend trop peu. Il ne faut pas que les mouchoirs soient trop loin, je vous préviens...


Un jeune homme à suivre assurément! Pour l'instant 2 dates de concert pas trop loin de chez nous, à savoir le 13 juillet à Montreux en première partie de Lana Del Rey et le 10 novembre à Paris au Flow.

Reformation de Midnight Oil et album solo de Peter Garrett

Les Midnight Oil l'ont annoncé sur leur site officiel, ils se reformeront en 2017 en vue d'une tournée qui les amènera "par-delà les mers" ("overseas"). On peut légitimement espérer un passage en Europe, avec peut-être une date française, les Oils ayant une base de fans fidèles sous nos contrées. Et en parallèle, le chanteur du groupe, Peter Garrett, va publier le 15 juillet prochain son premier album solo, A Version Of Now. On y retrouvera notamment le morceau suivant, qui sonne très Midnight Oil, mais cela n'est guère étonnant, puisqu'il a été composé par Peter Garrett, Jim Moginie et Martin Rotsey, soient trois des cinq membres de Midnight Oil...


Bonjour à tous,

Un petit blog à vocation musicale bien évidemment! Vous y trouverez les dernières nouvelles intéressant le petit monde pop-rock, des critiques de concerts, des critiques d'albums, des morceaux "coups de coeur"... Bref un peu de tout! En espérant que vous y trouverez votre compte!

Pif Floyd